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27 juin 2020

Témoignage : l'incroyable aventure de la diversification alimentaire

🕓 Temps de lecture : 2 minutes

💬 Témoignage réalisé par : L'équipe médicale Alan

Il est recommandé de commencer la diversification, c'est-à-dire introduire petit à petit de nouveaux aliments (en plus du lait, qui reste l'élément à privilégier jusqu'au 12 mois) à partir de 4 mois, si possible avant 6 mois. Cette période va marquer une étape importante du développement de votre bébé.

Diversification alimentaire

🥕 Bébé et diversification : les étapes

Barbara, maman de Raphaël, 2 ans, nous raconte les grandes étapes de la diversification alimentaire de son fils, des assiettes renversées aux caprices. (Spoiler : on vous rassure, ce n'est pas toujours le cas 😄)

“L'un des points positifs de la période biberon avec le bébé, c’est qu’il n’est pas nécessaire de se prendre la tête avec les menus. Si certains parents attendent avec impatience le moment où ils pourront manger avec leurs enfants, j’avoue que de mon côté, j’étais un peu inquiète. On m’a dit “c’est simple, plus besoin de cuisiner plusieurs repas”. J’ai ri jaune. Je représente à moi toute seule 50% de la consommation de fast-food en France. C’est mal, je sais. En devenant maman, voilà que je suis obligée de manger correctement. Que je suis obligée de manger à heures fixes. Bref, me voilà adulte."

🍞 Arrivée du solide et nutrition du bébé

Mais par quelles étapes recommande-t-on de passer pour arriver à des repas diversifiés (et zen) avec votre enfant ?

"Je me souviendrai toujours de la première fois où mon fils a mangé du solide. Il avait 5 mois. Je lui avais fait une superbe purée de courgettes, sans sel, sans beurre : 100% de tristesse. Mais que voulez-vous, ils ont de tout petits palais et un système digestif fragile. Je suppose que pour lui, cette purée était l’équivalent d’un chili épicé. Ce qui expliquerait son air surpris. Est-ce qu’il était troublé par la texture ? Le goût ? Mâcher sans dent doit être assez déconcertant. Après quelques mois, il avait fait le tour de la plupart des légumes du marché. À 8 mois, il commençait doucement à goûter la viande et le poisson... Les semaines, les mois sont passés et rapidement la cuisine est devenue plus fun. Je suis arrivée au stade “je sors la poêle et je range le cuit-vapeur”, et j’ai finalement installé Raphaël à la table des grands, tout fier qu’il était sur son rehausseur."

"Dès le premier repas, j’ai vite compris que cette nouvelle expérience serait plus compliquée que prévue et source de nombreuses questions. Par quelle sorcellerie ses petits pois finissent dans ses chaussettes ? Pourquoi essaie-t-il de se coiffer avec sa fourchette pleine de purée ? Quand mon fils mange, du haut de ses 2 ans, il nous fait du Pollock dans la cuisine. Je suis toujours émerveillée par la capacité qu'a Raphaël à se concentrer sur sa cuillère remplie de yaourt. Elle tremble, se rapproche peu à peu de sa bouche grande ouverte. Mais inlassablement, la gravité fait son oeuvre et la cuillère finit éclatée sur le sol."

L’apprentissage de la coordination ne s’est pas fait en un jour. Il faut aussi apprendre quelques tours pour que le repas reste zen. Surtout si vous optez pour la DME (diversification menée par l'enfant), il se peut que les repas soient un peu plus longs et salissants. Mais elle facilitera la motricité de votre bébé, qui apprendra plus vite le mouvement main-bouche. Au début, l'enfant veut toujours imiter ses parents : n'hésitez donc pas à lui montrer l'exemple et à surjouer les réactions face à des aliments qu'il aime, ou n'aime pas.

"Un exemple tout bête : comme vous, un petit veut saler son plat. Combien de fois ai-je rajouté du sel imaginaire dans l’assiette de mon marmot ? Combien de fois l’ai-je aidé à couper du fromage (à tartiner) avec son innocent couteau en plastique ? Il y a aussi les phases de monomanie alimentaire. En ce moment, c’est le poulet. S’il continue, il va lui pousser des plumes. Mais honnêtement, c’est un vrai plaisir de partager ces moments de convivialités avec lui. Et tant pis si je fais chuter le CA des fast-food."

Attention, n’oubliez pas, votre enfant n’est pas encore un adulte ! Et si vous pouvez cuisiner les mêmes légumes, il faudra les cuire différemment pendant quelques années. Attention aux gros morceaux, attention à ce qu’il ne peut pas croquer, aux allergies. Bref, faites un point avec votre pédiatre si vous en ressentez le besoin ! 👨‍⚕️

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